luminothérapie

La luminothérapie ou photothérapie permet de palier au manque de lumière pour :

  • —  réduire les effets des « dépressions saisonnières »
  • —  limiter les conséquences négatives d’une vie trop urbaine (manque de lumière solaire)
  • —  permettre certaines activités professionnelles sans contact avec la lumière naturelle

La lampe de luminothérapie

Pour une efficacité optimale, privilégier les ampoules à spectre complet (400 à 700 nm) et à fort coefficient lux : pour des effets thérapeutique il faut privilégier des intensités lumineuses d’au moins 2000 lux à 10 000 lux.

Choisir une température de couleur « moyenne » (environ 4000 degrés Kelvin) , correspondant à une teinte proche de la lumière du jour ainsi qu’un indice de rendu des couleurs (ou IRC indiquant la capacité à restituer les couleurs) supérieur ou égal à 85 (100 correspondant à la lumière du jour).

Enfin, privilégier un appareil avec la norme CE médical (93/42/CEE) qui permet, entre autres, de s’assurer que la lampe n’émet pas d’UV.

Comment utiliser une lampe de luminothérapie ?

Nous recommandons l’utilisation d’une lampe de 10000 lux :

  • la fenêtre d’utilisation quotidienne la plus efficace pour vos séances de luminothérapie se situe entre 6h et 20h, de préférence aux heures matinales, pendant au moins 7 jours d’affilée,
  • la durée d’utilisation d’une séance dépend de la distance :
    – 10.000 lux : à env. 10 cm, exposition pendant 30mn,
    – 5.000 : à env. 20 cm, exposition pendant 1 h,
    – 2.500 : à env. 30 cm, exposition pendant 2 h,
  • asseyez-vous aussi près que possible de la lampe, entre 10 et 30 cm. Vous pouvez vaquer à vos occupations habituelles pendant le traitement (lire, écrire, téléphoner, etc…),
  • jetez sans cesse un regard bref directement dans la lumière, mais ne portez pas directement votre regard dans la lumière sur toute la durée de la séance, sous peine d’entraîner une stimulation excessive de la rétine.
  • Commencez par une irradiation courte, dont vous augmenterez la durée au cours d’une semaine.

A noter : des douleurs oculaires ou des maux de tête peuvent apparaître après les premières séances. Elles disparaîtront lors des séances suivantes, étant donné que le système nerveux se sera habitué aux séances de luminothérapie.

En cas de doute, consulter votre médecin.

Conseils

Pour prévenir une « dépression saisonnière », il peut être intéressant d’associer aux séances de luminothérapie le griffonia, une plante riche en 5-HTP, un précurseur de la sérotonine ainsi que de la rhodiole, une plante adaptogène.

Les compléments alimentaires à base d’extraits de Griffonia simplicifolia sont contre-indiqués chez :

  • les femmes enceintes et allaitantes ;
  • les enfants ;
  • les personnes présentant une sclérodermie ;
  • les personnes trisomiques.

En cas de dépression, ces compléments alimentaires ne doivent en aucun cas être associés à la prise d’antidépresseurs. Une prise en charge médicale préalable est nécessaire dans ce cas.